Le puits Sainte Marie
Le puits Sainte Marie, seul chevalement rescapé de cette épopée minière, a été foncé en 1864. Il a subi les même désillusions que ses prédécesseurs. Les couches de charbons sont si minces qu'il faudrait extraire plus de schistes que de charbon.
1960 source "Les amis du musée de la mine"
Pas assez rentable. Il est arrêté à l'extraction dès 1867 après le fonçage d'une bowette vers les derniers chantiers du puits Saint Charles. Il est abandonné en 1869. Il a ainsi pu servir de puits de retour d'air pour les travaux du fond et ce jusqu'en 1951.
Un gros ventilateur (pour l'époque) Guibal a été installé. En 1920, on songe à le remettre à l'extraction avec la construction d'un chevalement béton encore visible. Le puits est équipé mais ne servira jamais à extraire.
Le puits du Chanois lui sera préféré. Il continuera à servir de retour d'air avec l'installation d'un ventilateur de secours. Le puis profond de 351 m est comblé en 1951. Il ne subsiste que le chevalement et des fondations (chaudières, ventilateurs...)
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM