Lavoirs et usines Rousseau des Mines d'Anzin
Vues aériennes du site
En 1939, les Mines d'Anzin ouvrent un lavoir au cœur de la forêt de Raismes à proximité des fosses Lagrange et Sabatier. En 1946, sa capacité est de 370 T de charbons fins traités par heure. Ce lavoir est modernisé en 1960 en conservant les anciens bâtiments. C'est le procédé par liqueur dense qui sera retenu. Le lavoir peut alors nettoyer 500 T/h de charbons. Il récupère toute la production des sites de Lagrange, Sabatier, Ledoux et Agache.
Le lavoir est à gauche, les usines à droite vers 1950. Le téléphérique de mise à terril est encore fonctionnel
Dans les années 80
En 1941, une usine à boulets est mise en route. Elle possède deux presses à boulets de 28 T/H. Ce sont des boulets en forme de haricot d'où le nom « boulets flageolets ». A partir de 1960, l'usine est modernisée. Le téléphérique de mise à terril est démonté. La nouvelle fabrique à boulets est opérationnelle en 1967 avec 4 presses qui produisent 4000T/J. Le site est équipé d'une usine à boulets « Anthracine 20 » qui, sur le même modèle que l'usine « Anthracine 54 » de Fort de Scarpe (Groupe de Douai), produit 1500 T/J de boulets défumés à partir de boulets crus. Cf article sur l'usine Fort de Scarpe
Fin des années 80
En 1976, le lavoir récupère les produits du siège Arenberg. En 1988, le lavage sur site est arrêté. Les charbons des fosses Arenberg et Ledoux sont expédiés au lavoir du 10 d'Oignies.
Années 70
Anthracine 20
Salle de contrôle
Les usines à boulets sont stoppées dans la foulée, le 20 décembre 1989. Les installations sont détruites en 1991-1992.
Les usines feront place à une friche de plus de 300 ha qui sera ensuite reboisée.
Vue aérienne lors de la fermeture
Localisation actuelle
Article Pierre OMBROUCK-APPHIM
Sources Relais-Histoire des Mines du NPDC T2