Le siège de Sainte-Fontaine

Chevalement avant modernisation

Depuis 1903, l'entrée d'air du puits de Sainte-Fontaine se faisait par le puits 2 de L'Hôpital qui assurait également l'extraction du charbon. Dans la galerie de liaison, un dispositif de câble sans fin permettait de tracter les berlines entre les chantiers d'exploitation et la recette du puits 2. Le retour d'air se faisait par le puits 4 de Merlebach. Difficile d'avoir une production efficiente dans ces conditions.

Bureaux du siège

Le Puits Waldemar Müller ou Puits de Sainte-Fontaine se trouve sur la commune de Saint-Avold (Moselle) . Il est foncé en 1908-1912 par la Compagnie Saar und Mosel. Le fonçage se fait par la méthode de congélation des sols. Le diamètre du puits est de 6,10 à 6.5 m pour une profondeur non négligeable de 1036.83 m.

Vue aérienne avant modernisation

Les installations sont modernisées en 1947 avec un nouveau chevalement portique de 62,20 m. Les machines d'extraction sont une poulie Koëpe de 3550 kW et une poulie Koëpe de 2360 kW.

Le puits ferme une première fois en 1972 et reprend du service en 1976. L'arrêt définitif de l'exploitation se fera en 1986. La salle des machines et la recette sont détruits en 1995-1996.

Chevalement en mai 2009, classé Monument Historique

Le Chevalement est conservé, classé monument Historique. Les bâtiments des Bains douches et des bureaux sont  encore sur place, vandalisés et laissés à l'abandon. L'ensemble se trouve en perdition à proximité d'un site naturel protégé (carrière de Barrois) et du Centre des Archives Industrielles et Techniques de la Moselle (CAITM). L'association A.P.P.H.I.M a demandé le classement des Bureaux-Bains Douches en 2015.

Façade du bâtiment des Bureaux-Bains Douches en mai 2009. En haut se trouvait l'inscription en Allemand "Sarre et Moselle".

Vue Satellite en 2000. Entouré en bleu, le chevalement et le puits Sainte Fontaine, en dessous, en rouge, bâtiment du service gaz. A droite, les Bureaux Bains Douches.

Terril de Sainte Fontaine encore en exploitation en 2014

Jean-Louis HUOT-Jean-Marc Pascolo pour l'APPHIM