Les puits Chatelus/Couriot
Chatelus 1
A droite, puits Chatelus, à gauche, puits Couriot. Vers 1920.
Le puits chatelus 1 est foncé en 1850 sur le territoire de la ville de Saint Etienne.
Initialement appelé "Chatelus 3", Le fonçage du puits commence en 1907, par la Société des Mines de la Loire. Le puits sera définitivement appelé puits Couriot en 1917. Le puits est terminé à 727,25 m de profondeur en 1914. En 1925, il est décidé de moderniser le puits chatelus 1, le chevalement en bois arrivant en fin de vie. Le nouveau chevalement fut construit et équipé à 200 m du puits sur un chemin de roulement. Le 20 août 1928, le nouveau chevalement est tracté au dessus du puits déséquipé 3 jours avant la remise en route des installations.
Puits Châtelus 1 et Couriot vers 1950.
Le choix de ce site s'explique par la présence d'une couche de charbon importante "la 8e Grüner" qu'on espère alors atteindre à la profondeur record de 1 km.
Les installations sont mises en service en 1919. Le chevalement de chatelus est détruit en 1966 après l'arrêt de l'exploitation en 1965. Profondeur 328 m.
Le puits Couriot s'arrête en 1973 après l'arrêt de l'extraction en 1969. Profondeur 715 m.
Vue satellite du site. En rouge, les bâtiments visibles, en bleu, puits Couriot et Châtelus n°1
Le site du puits Couriot a été en grande partie conservé, c'est aujourd'hui le site le plus complet des Houillères de la Loire.
photo Alain Meier
Aménagé en musée, les bâtiments reconstituent l'ambiance d'un siège des HBCM dans les années d'exploitation. La visite permet de découvrir les bureaux, bains douches, salle d'énergie, machines. Un parcours reconstituant les galeries du fond a également été reconstitué.
Salle des machines
photos Sébastien Berrut patrimoine-minier.fr
Jean-Louis HUOT/SG pour l'APPHIM