Les centrales des Mines de Noeux
Centrale N°2 années 1920
En 1900, les Mines de Noeux possèdent une première centrale électrique sur le territoire de Noeux les Mines à proximité des fours à coke et du lavoir central. Elle comprend huit chaudières qui alimentent deux génératrices. L'une des génératrices a une puissance de 250 Ch et la deuxième 500 Ch. Cette centrale alimente en priorité les usines de la Compagnie ainsi que les fosses en activité.
Centrale 2 et cité ouvrière au fond
Centrale 2 et centrale 3 en construction 1949 (dernière tranche)
Mais les besoins électriques sont de plus en plus importants. Les Mines de Noeux construisent une nouvelle centrale sur la commune de Beuvry. Elle est édifiée en 1920 avec une puissance totale de 70000 kW. Elle devient, elle aussi, insuffisante pour alimenter l'ensemble des fosses et usines. La Société minière entreprend une nouvelle construction derrière la centrale N°2. Les travaux sont ralentis par la guerre 14-18 et la centrale N°3 est mise en service le 5 mars 1947 avec la production du premier groupe ( 40000 kW). Le deuxième groupe entre en service dans les années 50 ce qui élève la puissance du site à 80000 kW. En 1971, la centrale est mise en veille jusqu'à la reprise de l'activité le 1er décembre 1976.
Les deux centrales années 50
Le répit est de courte durée, l'arrêt définitif a lieu en milieu d'année 77. Le démantèlement débute fin 1979, la cheminée est dynamitée le 15 janvier 1980. L'opération échoue, la cheminée perd un mètre et reste plantée sur le site. Elle tombera le lendemain. En 2017, deux bâtiments (ateliers, magasins) sont encore visibles ainsi que le portail de l'entrée principale et l'enceinte du carreau (des cloisons de ciments, béton et du grillage).
Ateliers-magasins
Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM