Fosse de Sessevale des Mines d'Aniche

Puits 1 et 2

Le puits 1 est foncée en 1901 à 5m de diamètre sur la commune de Somain dans le hameau de Villers Campeau à l'ouest de la ville pour exploiter des charbons maigres. Elle porte le nom d'Anatole de Sessevalle, Directeur de la compagnie de 1869 à 1902.

Puits 2 et 1

Les charbons sont rencontrés à 131.82 m et l'extraction commence en 1904. Le cuvelage est en fonte de 1,27 à 79,90 m de profondeur. Le terrain houiller est atteint à 132,90 m. Les accrochages sont situés à 180, 290, 325 et 440 m de profondeur.

Puits 2 au premier plan, en 1950

Le puits 2 est ajouté en 1905 à 4 m de diamètre. Le cuvelage est en fonte de 1,22 à 84,13 m de profondeur. Les accrochages sont situés à 180, 290 et 325 m de profondeur. En 1906, deux usines à boulets seront mise en service sur le Carreau de la Fosse. 

1949

A proximité de la fosse seront construites les usines de la Renaissance. En 1918, les installations sont quasiment détruites mais les chevalements sont encore en aplomb des puits. Ils seront réinstallés au moyen de traverses et de crics. Les machines à vapeurs sont remplacées par des treuils électriques CEM de 430 Ch. En 1946, elle exploite les veines à -180 et -290 m de profondeur. Le gisement n'est pas profond. Les deux puits servent à l'extraction au service et à l'aérage.

Reconstruction de la fosse en 1920

La maison du gardien où la famille Letocart a vécu

En 1964, l'extraction se concentre sur les étages 265 et 415 m. Un bure est creusé pour exploiter le gisement entre -440 et la faille Agache en 1967. Tous les schistes de la fosse sont déposés sur le terril de Rieulay proche. Les tôles des campaniles sont retirées dans les années 60 donnant aux chevalets un aspect austère. La fosse cesse d'extraire en 1970. Le puits 1, profond de 444 m et le puits 2, profond de 335 m sont remblayés en 1970. Les chevalements tombent en 1971. Il ne reste rien de la fosse.

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM