Le lavoir d'Harnes des Mines de Courrières

Le lavoir en ruines, 1918

Un premier lavoir a été édifié en même temps que la fosse à partir de 1913. Les travaux ont été interrompus par la première guerre mondiale qui a ravagé les installations. L'ensemble est de nouveau en service complet en 1925.

En 1951, les installations de lavage sont modernisées et deux lavoirs sont adjoints à la fosse 21-22 de Harnes. Sur le carreau, se trouvait donc un lavoir central et un lavoir « Tromp », nom donné par son inventeur.

Vue aérienne de 1950

Chaque lavoir devait selon toute vraisemblance traiter un calibre particulier de charbon.

Le lavoir en ruines, 1918

Lavoir central 1960

Sur la photographie, on observe au premier plan l'atelier de flottation qui cache les bâtiments principaux du lavoir. A gauche, on peut voir le filet protecteur de la mise à terril du 21. En 1951, on traite dans ce lavoir les fines brutes 0/50 du siège 21 et les fines 0/15 provenant d'autres fosses. Il sera transformé pour devenir en 1953-1954 un des plus puissant du groupe.

Lavoir "tromp" en 1960

Le lavoir Tromp qui était d'abord un lavoir à grains fonctionne depuis 1951 comme un lavoir complet. Il traite les fines brutes 0/100 ainsi que des autres produits comme des 50/80. On y relave les mixtes grenus provenant des lavoirs à grains des différents sièges. Le lavoir « Tromp » (du nom de l'inventeur du procédé) est complété par une installation de réception et de triage des charbons bruts tout-venants.

En 1957, le criblage de la fosse est arrêté ce qui entraîne l'arrêt des lavoirs. Toute l'extraction sera traitée au lavoir de Fouquières qui reçoit le minerai par wagon. Les lavoirs sont arrêtés en 1958. Il ne subsiste aucun vestige des lavoirs.

Jean-Louis HUOT pour l'APPHIM